Chronique paroissiale
Extraits de la CHRONIQUE DE LA PAROISSE SAINT-JACQUES A LIEGE écrite par Arthur Moreau, paoissien de Saint Jacques. (1900 – 1960)
Etant en possession de cette brochure publiée en 1966 aux éditions Buteneers à Liège, il m’est apparu intéressant d’en communiquer un certain nombre d’extraits pour servir à la mémoire et éventuellement à compléter la connaissance des guides de Saint Jacques.
Dans le chapitre IV, nous trouvons des informations sur le clergé de la paroisse.
DOYENS SAINT-JACQUES
SCHOOLMEESTERS Emile du 30 septembre 1876 au 29 décembre 1901 décédé le ler août 1914.
BRINGKMANN Charles du 22 janvier 1902, décédé le 7 décembre 1926 GOFFIN Frédéric fin décembre 1926 à juillet 1936.
KISELTEIN Gaston de 1936 au 11 mars 1955.
POCHET Edmond 31 mars 1955.
VICAIRES
LEROY 1902
VILEZ Denis 1898-1912
AUSSEMS P. 1902-1909
RUYTERS Eugène 1909-1920
RIXHON Ernest 1913-1926
THIEL Pierre 1915-1917
HENDRIX Louis 1918-22 novembre 1930
REGNIER André 1926-1929
SERVAIS René 1931-1939
GOSWIN Paul 1936-1942
KESSLER Nicolas 1939-16 mars 1940
COX Paul 1940-15 décembre 1940
BOLLAND Daniel 1941 -1943
BOTTIN François: 1943-1948
DAMAS Philippe :1943-1950
JANSSENS Guy 1948-1954
GENOT André 1950-1955
BURELBACH Jacques 1954-1955 + en 64
MEEX Paul 1955
PAQUOT Charles février 1956 à juillet 1959
LÉONARD ETTENNE Jacques juillet 1959-1963.
L'abbé Menten fut vicaire auxiliaire pendant la guerre 14-18.
Mais, puisque nous y sommes, pourquoi, en ce qui concerne les doyens, ne pas remonter jusqu'à la fondation de la paroisse?. Voici la liste des quatre prédécesseurs de M. Schoolmeesters, telle qu'elle a été dressée par M. le doyen Goffin (dans un petit carnet qu'il intitule "Notanda" et qui contient des renseignements précieux et intéressants, dont la source est rarement indiquée)
1 ) Nicolas Joseph Bourguignon, fondateur de la paroisse. Nommé doyen
le 28 avril 1803, décédé à Flémalle-Haute, le 20 juin 1808.
2) Jean Frenay, nommé doyen le 3 août 1808, chanoine le 24 septembre
1831, décédé à Liège le 13 juin 1835.
3) Jean, Joseph, Servais Van Hex, nommé doyen le 28 septembre 1836, décédé à Liège le 9 août 1853.
4) Godefroid Thomas, nommé doyen le 6 octobre 1853, démissionnaire le 30 septembre 1875, décédé à Liège le 21 mars 1879.
Cela fait, entrons dans le vif de notre sujet, en commençant par M. Emile Schoolmeesters, nommé doyen le 29 septembre 1876, puis Vicaire Général le 29 décembre 1901, décédé le Ier août 1914.
Mr l'abbé Emile Schoolmeesters, Doyen de Saint Jacques de 1876 à 1901.
Mr le chanoine Pochet m'apportait une bonne nouvelle, au point de vue de cette chronique, Dans un coin d'armoire, il avait découvert un paquet de documents qui m'intéresseraient car ces imprimés, jaunis par le temps, constituent la suite des Bulletins Paroissiaux de Saint-Jacques, des années 1897 à 1908.
Le Bulletin paroissial repris et continué par Mr le doyen Schoolmeesters, publiait l'ordre des offices de la quinzaine, renseignait très fréquemment le lecteur sur les activités des oeuvres, reproduisait de courts articles d'édification et, en guise de feuilleton, publia après un grand travail sur Les origines de l'Église Saint-Jacques, le récit d'une visite très minutieuse et très savante de cet admirable édifice, visite au cours de laquelle il fait preuve, sinon d'un goût très pur, d'une érudition très large.
Après avoir lu toute cette littérature, on se fait une idée fort nette de ce que fut Mr Schoolmeesters. C'était un homme d'une volonté de fer, d'un autoritarisme total, d'une indomptable énergie et d'une incroyable puissance de travail. Son esprit parait toujours en ébullition. Ses textes sont des fourmillements d'idées et de projets. Il ne demande pas, il ordonne « Les hommes viendront à la Grand'Messe; les fidèles chanteront. Ceux qui ont des loisirs viendront à confesse de 2 à 8 heures. Le dimanche matin, je serait à l'église dès 5 heures, pour confesser ceux qui travaillent tard. »
Sans compter les quatre-vingt deux articles qu'il a publiés dans le Leodium, voici la liste de ses principaux travaux
Les régestes de Robert de Thourotte, prince-évêque de Liège, dans le Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire_ du diocèse de Liège, t. 15, p. I à 106, Liège, 1905. L'élection d'Eustache Persand de Rochefort et la nomination d'Arnold de Hornes comme prince-évêque de Liège en 1378, dans le Bulletin de la Société des bibliophiles liégeois, t. 11, Les regesta de Raoul de Zaehringem prince-évêque de Liège, 1167-1190, in-8°, Liège, 1911.
En collaboration avec Stanislas Bormans,
Le Liber Officiorum Ecclesiae Leodiensis, dans le Bulletin de la Commission Royale d'Histoire, 5esérie, t. 6, Bruxelles, 1896.
et surtout Le Cartulaire-de l’égliseSaint-Lambert à Liège, 4 vol. in-4°, Bruxelles, 1893-1900.
Et c'est, pendant les autre années où il rédigea ce bulletin, le même feu roulant d'ordres clairs, précis, péremptoires impérieux et d'une exécution souvent difficile. Il me fait penser à un officier de cavallerie. Il fait sonner la charge contre les suppôts du démon et prend d'assaut les portes du ciel Mais s'il commande, la paroisse a bien l'air d'obéir. Il la remercie, brièvement et avec précision, comme il a commandé remercie les cent-cinquante messieurs qui ont porté des flambeaux ou des cierges à la procession que nous avons faite jeudi dans le square... La fois prochaine, il faut qu'ils soient plus nombreux encore.. .
Il aimait son église. Il s'efforça de la parfaire et de l’embellir. Malheureusement, il avait les goûts artistiques de son époque, l’une des plus déplorables qui soit à ce point de vue. C'est à ilui que nous sommes redevables des regrettables peintures du choeur et du contestable maîrtre autel.
Il ne vous sera pas indifférent de savoir qu'il était charitable, plus charitable que mvstique, - car, mystique, il l'était fort peu ! - mais que sa charité elle-même avait quelque chose de dur et d'impérieux. Il n'était pas "social", mais partisan convaincu d'une charité dirigée, organisée et contrôlée, d'une charité qui descend – non qui tombe - du riche vers le pauvre, sans se soucier d'humilier celui-ci par de l'ostentation déplacée, des exigences blessantes et des conseils oiseux.
Cette paroisse, il la quitta dans les tout derniers jours de 1901. Dès que Monseigneur Rutten, comme lui, Maeseyckois de grosse bourgeoisie - fut élevé à l'évêché de Liège, il se l'associa comme Vicaire Général et collaborateur intime. Monseigneur Schoolmeesters transporta sur le plan diocésain l'activité qu'il avait, vingt-cinq années durant consacrée à notre doyenné de Saint-Jacques.
Monseigneur Schoolmeesters mourut le 1er août 1914. Le numéro de la "Gazette de Liège" où se trouve son éloge funèbre annonce, en manchette, une déclaration de guerre !
Il mourait à temps. Cet homme d'un autre âge disparut au moment où s'écroulait le vieux monde qui avait été le sien. Tout allait changer, dans les esprits, dans les coeurs, dans les moeurs et dans les structures mêmes de la société. La démocratie qu'il haïssait allait triompher. Dieu épargna à cette âme altière et féodale le supplice de subir les temps nouveaux ... temps où il se serait senti asservi et enchaîné
M. le doyen Brinckmann
Son successeur était incontestablement moins brillant d'allure. M, Brinckmann était un petit homme au teint basané, à l'aspect timide et modeste... si timide, si modeste qu'il passait presqu'inaperçu. Bien qu'une grande réputation d'orateur l'ait précédé parmi nous, et que ses premiers sermons aient plu, il ne se mit jamais au difficile diapason de Saint-Jacques. En chaire, comme dans la conversation, il devint bredouillant et confus.
Pour tous les cas de finance, M. Brinckmann n'avait qu'une seule réponse "Je m'arrangerai", et passait rapidement aux autres points de l'ordre du jour. Et il s'arrangeait, mais si les dettes étaient payées, c'est parce qu'il vivait comme un ascète, que ses soutanes étaient verdies par le temps et son mobilier plus que modeste ! Le vin qu'il achetait parfois pour faire plaisir à des courtiers besogneux quittait subreptissement sa cave, pour aller réjouir les pauvres.
A son décès, il n'avait pas un sou vaillant et ne laissait aucun héritage. Or, on prétendait, avant 1914 que la paroisse Saint-Jacques rapportait près de vingt mille francs à son titulaire. M. Brinckmann avait tout dépensé, ...... non, tout donné, et d'une façon si discrète que personne ne s'en était aperçu.
La mort de M. Brinckmann frappa la paroisse de stupeur, tant elle fut imprévue et subite. Le 7 décembre 1926, revenant d'avoir visité un malade, il s'effondra près des Terrasses d'Avroy. Il mourut sur le coup, sans douleur, sans agonie et sans angoisse.
Il fut regretté de tous et spécialement des nombreux pauvres qui, chaque lundi, se présentaient à sa cure et par la foule anonyme des "pauvres honteux" qui avaient si souvent usé, et même abusé de ses bienfaits.
Monsieur le Doyen Goffin (1926 - 1936).
Succéder à M. Brinckmann était une tâche périlleuse. L'abbé Goffin s'y appliqua avec beaucoup de coeur, de dévotion et de dévouement. Cependant, les circonstances ayant totalement changé et les revenus de la cure ayant décru par rapport au coût sans cesse plus élevé de la vie, il se vit contraint, la mort dans l'âme - d'être moins généreux que son prédécesseur.
M. l'abbé Goffin était d'origine wallonne. Il nous arrivait de Visé où il avait été longtemps directeur du Collège Saint-Hadelin. Il avait eu, pendant les heures tragiques d'août 1914 une attitude magnifique. Ce fut un héros de patriotisme dont les efforts et les interventions intrépides réussirent à sauver plusieurs Visétois de la mort.
La population de cette ville martyre lui en conservait une profonde reconnaissance. Il fut donc bien naturel que l'Évêché le lui donnât comme doyen peu après l'armistice de 1918.
Dans ces nouvelles fonctions, il réussit moins qu'on ne l'avait espéré. Il eut, avec l'Administration communale - en majorité catholique pourtant - une querelle ouverte, à propos d'un arbre, qui, planté dans la clôture du jardin de la cure, débordait sur le trottoir.
L'Administration lui demanda de le laisser abattre. Il refusa catégoriquement, mais, à quelque temps de là, les édiles profitèrent d'un de ses pélérinages à Lourdes, pour faire, purement et simplement, abattre l'objet du litige. Il ne leur pardonna pas facilement ce mauvais coup. Il en voulait tout spécialement au bourgmestre, et à tous les autres catholiques du conseil communal.
C'est peut-être à cause de ce petit incident qu'il se laissa transférer à Saint-Jacques, bien qu'il gardât un souvenir ému et persistant de Visé, où il avait posé les actions les plus héroïques de sa vie .
A Saint-Jacques, il faut reconnaître que s'il n'obtint pas la même popularité qu'à Visé, il ne se fit aucun ennemi. Il administra paternellement sa paroisse, et aucun fait mémorable ne marqua spécialement son décanat ce qui montre une fois de plus que les jours heureux n'ont pas d'histoire.
Il se sentit vieillir et diminuer et sollicita un allègement de ses charges, Chanoine à la Cathédrale, il vécut une dizaine d'années encore après avoir quitté Saint-Jacques.
Monsieur le Chanoine Kiselstein (1936 - 11 mars 1955)
De famille liégeoise, Monsieur le Chanoine Kiselstein, docteur en théologie, avait été longtemps professeur au Grand Séminaire. C'était un homme éminent, d'une grande et belle vigueur intellectuelle, philosophe érudit, métaphysicien profond, dialecticien redoutable et théologien par dessus tout, théologien jusqu'au bout des ongles.
Cependant, toute sa science s'était si longtemps concrétisée dans le professorat, orientée vers l'exposé clair et précis de choses abstraites, qu'il y avait forcément en lui un coin de pédagogue et de magister, c'est-à-dire beaucoup d'autorité et un refus catégorique de toute objection.
Entendez-moi bien. Je ne dis pas qu'il voulut mener la paroisse dont il avait sollicité la charge comme une classe du Séminaire. Non ! ce qu'il voulait, il le voulait bien et savait l'exiger de tous et de chacun. C'était d'ailleurs un grand travailleur et un prêtre zélé. Malgré un petit défaut de prononciation, ses sermons étaient remarquables par la clarté de l'exposition, la justesse des idées et la force de la logique
Certes, il n'était pas parfait, il avait de petits défauts, de petits travers , niais il était foncièrement bon, très charitable - très social même, foncièrement intelligent et plus habile, plus diplomate, plus compréhensif qu'on aurait pu le supposer en le jugeant sur son aspect parfois rude et sur ses paroles parfois cassantes. Je le revois nettement, grand, droit, les tempes grises et le front chauve. je le revois, célébrant majestueusement l'office divin, je le revois dans la sacristie, plus détendu et plaisantant volontiers -
Les toutes dernières années de M. Kiselstein furent pénibles. Atteint d'artério-sclérose, il survécut à son cerveau. Monsieur Kiselstein, dernier Maître en droit Canon, que les associations de médecins et d'avocats avaient choisi comme directeur de conscience, mourut le 11 mars 1955, après avoir végété plusieurs mois. Il laissait parmi nous un grand souvenir et d'unanimes regrets.
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Quant à notre église, nous en sommes fiers ! C'est un tour de force architectural, une construction aérienne d'une légèreté inouïe, un monument tout en verrières et en baies, où les murs pleins sont, autant que possible, réduits ... C'est un vrai bijou, une cathédrale de rêve.. . Alors que tous les temples gothiques sont entourés de contre-forts, d'arcs-boutant qui les font ressembler à des navires en cale-sèche, Saint Jacques est une frégate de haute mer, qui semble voguer librement sur les flots
Oui ! mais la témérité magnifique des vieux architectes, si elle a atteint au plus étonnant, au plus miraculeux des succès, doit encore payer une dure rançon ! Ce splendide ensemble est fragile. Il ne brave les siècles qu'au prix d'incessants travaux de réparation, de consolidation et de restauration.. Il est possible, et même probable que, jusqu'aux premières années du 19ème siècle, ces réparations pouvaient être plus espacées. En effet, des constructions extérieures étaient venues s'agglutiner autour de l'église. L'immense vaisseau était protégé, consolidé par la poussée des bâtiments qui, s'appuyant sur lui, faisaient office de contreforts et lui donnaient une stabilité qu'il perdit brusquement lors des démolitions successives de ces annexes, déplaisantes assurément, mais utiles. En 1819, la masse de bâtiment serrés contre la façade sud fut partiellement abattue par Rouveroy. Il ne resta de de côté que la salle capitulaire et une rangée de constructions perpendiculaires au transept. La face nord fut également dégagée de part et d'autre du porche renaissance. Je crois que la solidité de l'église souffrit de ces destructions, car nous allons égrener la longue liste des restaurations successives qu'elle dut subir
Nature des travaux
En 1825, on est près d'une catastrophe. L'effondrement de l'édifice parait imminent. En 1828, le gouvernement des Pays-Bas fait effectuer des travaux urgents de consolidation et de préservation. Toutefois, l'état de l'église n'était guère brillant malgré ce retapage. Heureusement le roi Léopold 1er la visita en 1832, l'admira et décida de la sauver coûte que coûte, comme il l'avait décidé au même moment pour la basilique de Saint-Hubert. Les travaux qu'il ordonna durèrent 16 ans, de 1833 à 1859. Ils consistèrent en :
-Installation de contre-forts.
-Rectification des murs défectueux et des galeries.
-Consolidation des voûtes lézardées.
-Réfection des meneaux des fenêtres.
-Dégagement du choeur
L'intérieur de l'église est débarrassé du badigeon dont l'avait enduit l'abbé Renoue au XVIIIe siècle.
En 1847, Léopold Ier vint se rendre compte par lui-même de ce qui avait été fait. Il donna plus d'ampleur et plus de vigueur à la restauration. Pour mener celle-ci à bien, l'église fut fermée du 27 mai 1852 au 17 janvier 1854 (architecte Jénicot).
Toutefois, presqu'immédiatement après cette série de travaux, on dut se résoudre à en entreprendre d'autres
En 1860, les voûtes subirent une importante restauration., Les grands arcs de la croisée du transept furent renouvelés et les peintures de Lambert Lombard qui avaient été détruites au cours de cette délicate opération durent être renouvelées également (Architectes Halkin et Delsaux).
En 1862, remplacement complet de la toiture.
En 1864, le choeur fut débarrassé de ses boiseries renaissance.
De 1860 à 1869 les divers travaux coûtèrent 608.117,31 frs
Cette dépense fut répartie comme suit
Etat 364.000 frs
Province 56.852,25
Ville 112.1 87, 25
Fabrique 14,351,66
Habitants 4.510, 90
La fabrique avança le solde nécessaire, soit 56.215,25 frs
En 1865, la salle capitulaire fut démolie.
Elle se situait dans le prolongement du bras droit du transept. A son étage, qui venait partiellement masquer la grande verrière règnait une vaste salle où fut installé un théâtre, portant le nom de "Gymnase dramatique", et que Rouveroy exploita lui-même. L'étroite proximité de deux établissements d'un genre si différent - une église et une salle de spectacle - n'était pas sans inconvénient, spécialement pour les fidèles, des couplets d'opérette s'intercalant parfois entre les versets des complies, au cours de l'office du dimanche après-midi.
En 1873, un incendie s'étant déclaré dans l'un des derniers immeubles qui joignaient l'église, le Conseil communal ordonna l'isolement complet de l'édifice et la création de la place Emile Dupont et du square.
En 1892, Restauration du portail roman et du narthex (Architecte Van Assche, de Gand)
Puis vinrent les travaux d'embellissement faits à l'initiative du doyen Schoolmeesters
1895-96. Restauration de la chapelle des bourgmestres
Érection du nouveau maître-autel
1897. Peinturage (!) du choeur Pavement du choeur
Placement du chauffage par air chaud (C'est au cours de ces travaux importants que fut retrouvée la crypte romane, au milieu du transept)
1901 Remplacecnent de la chaire
1902 Placement du banc de communion
En 1907, la fabrique demande à la ville l'autorisation de vendre l'ancienne chaire qui faisait double emploi depuis 6 ans, un confessionnal et divers autres objets. L'Administration communale réclame un inventaire minutieusement détaillé. On le lui fournit d'urgence, mais elle ne répond plus ...En 1910, un acheteur se présente pour la chaire. C'est le curé de Robermont. On se met d'accord sur le prix de 1. 500 frs et l'on porte cet arrangement à la connaissance de la ville, en lui faisant remarquer que la Fabrique a besoin d'argent pour réparer la toiture.En 1912, la ville répond enfin. Elle refuse la ratification de la vente et, usant de son droit de préemption, achète elle-même la chaire, pour le prix indiqué. Elle placera cette remarquable oeuvre d'art au Musée Curtius, avant de la céder à l'église Saint-Denis. En 1927, le curé de Wezeren se porte acquéreur du confessionnal pour le prix de 2. 000 frs. L'autorisation de vente est refusée. En 1929, nouvelle démarche infructueuse pour obtenir cette permission. Résultat final: le confessionnal inutile est encore à Saint-Jacques.
Puis, après cette accalmie, les travaux de réparation reprennent
1911 Restauration du portail nord et aménagement de la chapelle de l'étage nord, ensemble. Par écononiie, on a renoncé aux statues et aux dorures.
1921 Placement de l'éclairage électrique et- réparation des orgues Réfection du toit
1926 Réfection du tympan de la tour - Toitures
1930 Encore les toitures, à la suite d'un coup de vent
1933 Dallage de la chapelle Saint Jacques
Placement de grilles de protection aux vitraux
1934 Prospection des voûtes
1936 Réparations aux paratonnerres
1940 Par suite de faits de guerre, plusieurs réparation au vitrage du transpet sud 1942 Mise à l'abri des vitraux du choeur
1945 Après dégâts. Travaux de préservation
1946 Remise en place des vitraux du choeur Replacement des vitraux de protection
1949 Travaux aux chenaux et toitures
1958 Travaux au porche nord, qui est fermé
Placement d'un tambour provisoire au nartex
Commencement des travaux préparatoires à une restauration complète.
Interdiction de circuler aux endroits menacés
Réfection des orgues Installation d’un orgue de remplacement
et, en ce début de 1964, les travaux définitifs pour le remplacement du gros oeuvre vont commencer. Ils coûteront des dizaines de millions.
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